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 Notorious BIG

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Koma
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MessageSujet: Notorious BIG   Notorious BIG Icon_minitimeJeu 23 Avr - 12:25

Notorious (2009)

Notorious BIG Poster

Citation :
La biographie du célèbre rappeur américain Notorious B.I.G., emblême du hip hop east coast au milieu des années 90, et frère d'arme puis ennemi de Tupac Shakur -emblème de la west coast-, mort assassiné à l'âge de 25 ans en 1997, 6 mois après Tupac.

Notorious B.I.G. (aka Christopher Wallace, aka Biggie Smalls ou Biggie tout court), fut l'un des portes drapeaux du rap east coast des années 90. Natif de Brooklyn, il enflamma les charts en 1994 avec son premier album et démocratisa le hip-hop new-yorkais grâce à sa plume acerbe et son sens du verbe unique. Mais l'histoire tournera court, puisque suite à une sombre histoire de fusillade dans le hall d'un studio d'enregistrement, il se brouillera avec son pote Tupac Shakur qui quitte le label de Puff Daddy (le producteur de Biggie) pour partir sur la côté ouest. De là démarre la grande guerre West Coast-East Coast qui fit tant couler d'encre et de salive au milieu des années 90. Une rivalité telle qu'elle causera la mort de Shakur puis quelques mois plus tard de Wallace, en mars 1997, assassiné à la sortie d'une boîte de Los Angeles, une poignée de semaines avant la sortie de son deuxième album. Notorious B.I.G. le film raconte donc l'histoire de ce chanteur de talent, de ses premières années alors qu'il vendait de la drogue dans les rues de Bedford, à ses derniers instants californiens, en passant par son moment de gloire lorsqu'il reçut le prix Billboard 1994.

Né à Brooklyn, ayant grandi dans le quartier de Bedford Stuyvesant, le jeune Christopher Wallace, vit une enfance sans père et pauvre. Le fils unique s'intéresse très tôt au rap, au sein d'un groupe local, adoptant le surnom de « Biggie Smalls » (« petit gros ») en raison de sa masse corporelle déjà importante, il vit l'adolescence tiraillé entre les obligations scolaires (au sein de l'école de technologie et d'information George Westinghouse, où il côtoie les jeunes Shawn Carter et Trevor Smith, plus tard connus sous les alias de Jay Z et Busta Rhymes), et son attirance pour le modèle en apparence puissant et fortuné des dealers. Bien qu'il vende du crack dès 12 ans, Wallace parvient à maintenir l'équilibre cinq années, avant d'abandonner définitivement les études.

Arrêté à 17 et 18 ans pour port d'armes illégal, c'est cependant le trafic de drogue qui l'amène, en 1990, à passer 9 mois en prison. A sa sortie, il confectionne une démo de rap. Enregistrée sans intentions sérieuses de décrocher un contrat, elle atterrit dans les mains du DJ Mister Cee qui aide à sa publicité au point que le jeune Biggie Smalls apparaît bientôt dans les colonnes « jeunes talents » (« Unsigned Hype ») de The Source. Ayant eu vent du buzz, le producteur Sean Combs (alias Puff Daddy) décide de le signer chez Uptown Records puis chez Bad Boy Records, le label qu'il décide de créer après s'être fait licencier.

La carrière de rappeur de Wallace débute en 1992 avec divers featurings et remixes jusqu'à la sortie de son premier effort solo 2 ans plus tard. Il adopte dès lors le pseudonyme de The Notorious B.I.G., qu'il conservera jusqu'à sa mort.

En 1994, Ready To Die, le premier album solo de Notorious, enflamme les sonos de New York puis de toutes les villes US où le hip hop coule. Biggie Smalls est devenu le roi du hip hop, il entre dans le circuit de la célébrité, des soirées pleines d'excès, et rencontre des personnes qui marqueront à jamais à sa vie, à commencer par Tupac Shakur, alors égérie à la même époque du gangsta-rap californien qui dominait les ondes depuis la côte Ouest. Les pressions médiatiques et commerciales autour d'eux vont tragiquement précipiter le cours des choses jusqu'en 1997, et déchirer une amitié solidement née quelques années auparavant. Mort à seulement 24 ans, Notorious B.I.G. aura révolutionné la manière d'écrire et de rapper le hip hop, aura connu 3 femmes différentes (dont la rappeuse Lil'Kim) dans des relations chaotiques, sera porté en icône d'un mouvement dans une guerre est/ouest développée par les médias et amorçant le déclin mercantile du hip hop à cette époque, et aura composé 2 albums devenus classiques du HH, dont un à titre posthume, qu'il n'aura pas le temps de sortir avant sa mort.

Throw your hands in the air, if you's a true player !

Ils sont nombreux les morts assassinés dans la musique : John Lennon, Tupac Shakur, Notorious BIG, Dimebag Darrel... Et "Nothauriouss Bi Aille Dji", aka Biggie, est un personnage qui fut légendaire dans le HH mais qui demeura après sa mort exploité outrancièrement commercialement, puis éclipsé par un marketing de plus en plus lourd sur la figure de son ami et rival Tupac Shakur. Ainsi, 12 ans après le double drame qui a secoué l'histoire du hip hop US, on attendait de voir quel film allait être adapté finalement, et c'est le parcours du gros new yorkais qui est porté à l'écran plutot que celui du rappeur californien à l'éternel crâne rasé.

Un biopic qui ne sort que cet été en France, mais déja disponible sur le net dans sa VOSTF canadienne (pas de souci, faut juste savoir que chum = frangin/pote, et foin = thune). Assez long (2h), il demeure pourtant extrêmement prenant si on aime le HH ou encore mieux, si on va justement le voir pour en apprendre plus sur ce petit gros devenue une légende malgré lui.

J'ai toujours préféré Biggie Smalls à Tupac dans cette dualité east/west de la fin des 90, pour son flow lourd et nasillard, ses instrus beaucoup plus jazzy et new yorkaises en soit, bourrées de craquements vinyles et de petits samples efficaces, et beaucoup moins tape à l'oeil en soit même que les instrus de 2Pac. Commercialement, les gamins et les tshirts qui vont avec laissent toujours à penser que 2Pac demeure "le meilleur rappeur de tous les temps" (ajoutons l'exploitation outrancière de son image après sa mort comme celles de Cobain ou de Morrison dans le rock) alors que Notorious, ça c'est vu beaucoup moins aux USA. Mais B.I.G. a une façon de poser son flow et de tourner ses mots qui me subjugue, il peut arriver autant à parler de la rue dans ses slangs les plus crus (à grand renforts de niggaz, bitches et d'histoire narrant les fuites quotidiennes des dealers face aux flics ou des règlements de comptes dans les blocs de Brooklyn) que rapper pour le coté purement festif du HH, célébrant la grande messe du "baisons, buvons, fumons, dansons", avec déja son premier single explicit : "cuz all we wanna do is party and bullshit, and party and bullshit..."

Pour ceux qui aiment/découvrent/sont pas rebutés par le HH, quelques titres mémorables du gros Biggie :

-party and bullshit : http://www.deezer.com/track/599826
-the what (avec Method Man du Wu Tang Clan) : http://www.deezer.com/track/2793752
-machine gun funk : http://www.deezer.com/track/2793747
-gimme the loot : http://www.deezer.com/track/2793746
-everyday struggle : http://www.deezer.com/track/2793754
-who shot ya : http://www.deezer.com/track/2793746

et un freestyle battle : 17 ans, et déja un flow de brute : https://www.youtube.com/watch?v=4rKnMp9U-Lg

Notorious BIG 49d6255ceaaba


Quid du biopic lui même donc ? Bah je dois franchement dire que j'ai vraiment vraiment aimé. Je me méfiais comme la peste de ce film en sachant qu'il avait été produit par Puff Daddy, son manager et frère à l'époque, et coproduit par la mère de Biggie, Voletta Wallace, ça + l'affiche résolument dans la mouvance bling bling de Biggie, je m'attendais à un second Get Rich Or Die Tryin, mauvais biopic frimeur et pompeux de 50 Cent après le sobre et maitrisé 8 Mile. Mais pourtant, ce biopic, s'il n'est pas exempt de défauts, tend à conserver une certaine objectivité sur le personnage, décrit comme une personne avant d'être un rappeur, un dealer, un reunoi ou un mari volage. Le réa (celui qui a fait Les Chemins de la Dignité) propose un montage moderne, avec effets de focus et couleurs parfois électriques parfois brulantes pour travailler les atmosphères de New York et ses quartiers, et la mise en scène reste pas trop mal foutue, parfois un peu facile en pompant ses effets de styles aux séries américaines mais assez classe, à l'image du générique de fin en bullet time artistique, que j'ai trouvé joli aussi (le détail dont on se fout m'enfin).

La bande son envoie évidemment du lourd, bien que suivant le concept du film, elle soit très disparate pour renforcer l'impact des chansons de Biggie : la majeure partie du film ne comporte que des bandes son instrumentales (de Danny Elfman) ou aucune et les morceaux de rap interviennent alors seulement durant les studios, les lives... de ce fait l'album concentre surtout des morceaux de Biggie avec des feats divers : http://en.wikipedia.org/wiki/Notorious_(soundtrack) , et constitue un excellent album pour découvrir le personnage (bien que personnellement je conseille aussi de pécho directement ses 2 LP "officiels", Ready To Die et Life After Death -si ça c'était pas des noms putain de prémonitoires pour une vie comme la sienne-). Le film réussit à capter avec justesse l'univers du rap east coast comme on ne l'avait pas encore vu sur grand écran. La musique devient un élément intrinsèque du film, tout comme dans la vie de BIG. Embrassant hip-hop, soul, RnB, funk, le rappeur pouvant poser son flow sur des sons alors peu rappés pour l'époque. Les amateurs vont se régaler, car le film nous dévoile l'ascension d'autres grandes figures du rap US dont le label Bad Boy Records de Puff Daddy évidemment. On n'échappe pas non plus à l'univers bling-bling, drogue, sexe, armes à feu et paroles hardcore du milieu hip hop des années 90 qui va progressivemment basculer de A Tribe Called Quest et du Wu Tang aux albums bling bling de Nas, Notorious ou au G-funk de Dre et Pete Rock sur la cote ouest déja influencée elle par NWA. Un cocktail détonant omniprésent qui contribue à imposer une imagerie très populaire aux États-Unis et pourtant toujours autant décriée en France. Pour les plus tolérants (les plus radicaux situant l'age d'or du HH US jusqu'à 91-92 maxi), c'est le début de la fin d'un âge de HH créatif et sans complexes, avant son amorce mercantile et usinée fin 90/début 2000 suite à la mort et la mise en étendards à tshirts de Tupac et Biggie notamment.

Notorious BIG Notorious_big_6


Les acteurs se démerdent bien, leur jeu est très classique mais ils en imposent, et arrivent à donner de l'épaisseur aux personnages, même si on regrettera le coté un peu lissé de certains personnages (Puff Daddy en manager paternel, mouais, et 2Pac en rappeur fêtard à la personnalité pas assez travaillée, je sais que c'est un film sur Biggie mais il aurait été intéressant de voir un peu plus de scènes entre les 2 compères futurs ennemis). Surtout, la ressemblance aux personnages colle parfaitement (encore que Tupac a une tronche parfois chelou), Jamal Woolard est saisissant dans son rôle d'un Biggie plus vrai que nature, et Naturi Naughton interprète une Lil'Kim assez juste ma foi.

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MessageSujet: Re: Notorious BIG   Notorious BIG Icon_minitimeJeu 23 Avr - 12:26

Le film a le mérite d'esquiver la polémique facile sur les mystères des assassinats de Biggie et Tupac, sur lesquels se centraient par exemple le Biggie & Tupac de Nick Broomfield (journaliste un peu crapuleux qui aime les trucs à scandales, il a aussi fait le beaucoup moins renseigné et plausible Kurt & Courtney)

Spoiler:

pour développer, à la manière de Walk The Line ou Ray, une histoire qui suit le personnage lui même et ses démons, ses espoirs, ses angoisses. On y voit Biggie depuis son enfance, le deal et ses premiers choix moraux
Spoiler:

jusqu'à son emprisonnement, ses débuts dans le rap, ses tentatives d'être bon (bon père, bon mari) toujours mis à mal par son gout immodéré pour les femmes et l'argent. Le personnage est vraiment décrit tout en dualité, et ça a le mérite de ne pas faire "biopic sonsporisé", Notorious est épinglé en tant que personne, avec ses défauts et ses qualités, entre son talent au mic et son talent d'enculé avec les femmes. La fin fait un peu christique et repentance à la manière de Ray, mais elle est vite expédiée à cause de sa mort. Et puis, elle tire une part de vrai, les lyrics du 2e album de Biggie étant assez différents, ce dernier voulant changer à nouveau de peau et quitter la merde qu'il avait créé autour de lui, passant de Business Is Game à Books Instead of Guns. J'aime à croire cette version du film, que Biggie et Tupac furent tout 2 manipulés et butés sans savoir par qui ni pourquoi, plutot que prêter oreilles aux thèses conspirationnistes de "Biggie a tué Tupac et la west coast s'est vengée", aussi délirantes que celles sur Nirvana et "Courtney à tué Kurt Cobain". L'emprisonnement récent de Suge Knight, le patron de Death Row, et les semi aveux de plusieurs rappeurs comme Snoop Dogg, à l'époque terrifié et ayant demandé une protection policière, sur son coté brutal, calculateur et impitoyable, me laissent espérer que dans l'histoire, le grand méchant c'était lui, et que Tupac et Biggie ont demeuré des mecs pleins de défauts de par leurs origines et leurs conditions de rappeurs bling bling, mais également des MC pleins de talent et d'humanité pour leus communautés. Il est dommage que Tupac soit si effacé dans le biopic, sans bouffer sur l'histoire de Biggie j'aurais par exemple aimé une scène live commune tirée d'archives.

Notorious BIG Notorious_big_7


Le film conclue sur un monologue de la mère de Biggie, assez sobre et pragmatique :
Spoiler:

et sur l'impact populaire et la mémoire de Biggie dans Brooklyn, New York et dans le hip hop, conclusion hommage classique donc.



On pourra regretter dans tout ça un scénario connu d'avance (normal..) montée/sommet/descente, des ellipses volontaires qui gomment parfois certains défauts des personnages et rendent parfois le tout un peu gentillet (mais pas au niveau de Get Rich, affligeant de trucage), et malgré la volonté de rester sobre sur le sujet, une zone d'ombre trop épaisse sur la scène clé du film, celle du braquage de Tupac qui va déclencher les évènements de la fin de la vie des 2 rappeurs. Montrée telle qu'elle l'est dans le film, la séquence ne nous fera jamais clairement comprendre pourquoi Tupac en voudra autant à Biggie au point de lui déclarer une guerre ouverte. Tout comme Ray, le biopic de Notorious BIG pâtit d'une imagerie hollywoodienne très typée, qui cherche trop à coller à l'univers du chanteur avec une mise en scène bling-bling parfois trop déplacée. La vision surfaite que se fait Hollywood de l'Amérique et de ses habitants peut paraître gênante et manquer d'authenticité. De plus, le film cède volontiers à un final trop classique qui aurait mérité plus de retenue pour que l'impact dramatique soit aussi sec et inattendu que l'assassinat de Biggie. En l'espace d'une poignée de minutes, le jeune homme de 24 ans se réconcilie avec les démons de son passé, ainsi que ses nombreux problèmes conjugaux, devenant une figure rédemptrice. De plus, le conflit avec Tupac est confiné dans les 20 dernières minutes du film. À part la fulgurante reconstitution de la vidéo légendaire où les deux rappeurs sont jouasses et très proches, on regrette la trop grande distance avec laquelle la rivalité mortifère est traitée.

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Néanmoins, le film souligne la différence culturelle qu'il y a sur la perception médiatique, politique et publique du rap entre la France et les États-Unis. Ce film qui érige le HH comme un art musical majeur ne peut avoir d'équivalent dans la production française. Cette dernière s'obstine à produire à 90 % des films sur la vie de petits bourgeois parisiens. Et en ces temps de censure artistique, on est déstabilisé par l'engouement et l'accueil de l'esprit gangsta rap aux États-Unis. Sur le sol américain, les masses médias ont compris depuis longtemps l'importance que représentait ce genre musical et, au lieu de le bannir, ils l'acceptent et le comprennent à sa juste valeur. On ne peut qu'être admiratif devant les 10 millions de disques vendus par Biggie avec son second album posthume. Et, comme le film le souligne à de nombreuses reprises, le chanteur Notorious Big raconte avant tout des histoires qui ne sont pas forcément le reflet de la réalité, jouant sur l'egotrip (coté du HH bling bling où le rappeur joue à se mettre en avant dans ses morceaux en taillant l'adversaire ou en tournant les riddims et le flow dans des paroles égocentriques mais utilisant toute la technique vocale et lyricale dont il est capable, un bon egotrip se ressent au groove et à la construction, il faut accepter le morceau et son m'as tu vu pour triper sinon ça sert à rien) avec un ton cru et brut de décoffrage.

Notorious B.I.G. sera sans doute un film dont "Biggie aurait été fier" (cf. la note de production), mais aussi un film qui ne passionnera guerre les néophytes qui n'aiment ni le rap ni les histoires de rappeurs. A réserver uniquement à ceux qui soit connaissent Biggie et le HH un tant soit peu (pas besoin d'être un fan hardcore non plus), ou qui sont curieux de nature et prêt à remonter quinze ans en arrière, mais à la différence de The Wackness, directement dans Brooklyn et sa crasse puis dans les clubs HH new yorkais, et non dans les rues d'été de Manhattan qu'on suivait avec Luke et Squiers dans le précédent nommé. La différence avec 8 Mile étant que 8 Mile, plus modeste dans son propos et mieux maitrisé, reste un film qu'un néophyte total peut aimer (encore que là aussi, comme pour Notorious, il prendra le film dans toute son ampleur si il connait un tant soit peu l'histoire du HH, d'Eminem et de la scène HH de Detroit dans les 90's)

Non sans être perfectible à de nombreux niveaux, le film réussit avant tout à radiographier avec justesse la scène HH new yorkaise des années 90 comme aucune fiction n'avait réussi à le faire jusqu'à présent (Get Rich.. étant une bouse et 8 Mile se passant à Detroit), et à proposer un portrait plus au moins juste du personnage malgré tout, qui a le mérite de tenir sa tagline (aucun rêve n'est trop grand, seule le ciel est la limite) et, pour un peu qu'on se plonge dedans, proposer un des rares films sur le HH maitrisé et bien foutu comme l'étaient 8 Mile et Hustle and Flow. Et l'imposant Jamal Woolard interprète magistralement un Notorious BIG plus vrai que nature.


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Call the crib, same number same hood
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Don't let em hold you down, reach for the stars
You had a go, but not that many
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