Saez a participé à un plateau télé à propos de la censure de la cover de J'accuse :
https://www.dailymotion.com/video/xcit42_damien-saez-ce-soir-ou-jamais-franc_musicExcepté les Victoires de la Musique (où il venait plus pour foutre le boxon qu'autre chose), il n'a plus fait de télé depuis onze ans. Et il devrait aussi se raser et couper ses cheveux, car là on dirait vraiment un ermite savoyard
Il fait une interview sur Musique Mag :
http://www.musiquemag.com/interview-damien-saez-en-interview-pour-l-album-j-accuse-1316.htmJe rappelle les 2 titres dispos sur j'accuse.mu et le net :
J'accuse :
https://www.youtube.com/watch?v=KMF9FIIRZlcet Police :
https://www.youtube.com/watch?v=PE6UFm-5njUJ'vais faire du HS, mais vous avez pas idée comme ça me fait plaisir de voir Damien prendre la plume sur son site au lieu de nous envoyer des télégrammes par Facebook et Twitter !
Album dispo dans 10 jours !
Après le débat télé, il lit également un poème qu'il a écrit sur ce sujet
Aux agneaux égorgés au loin,
Le chant du coq dans le lointain
A l'orée des grands champs de blés
L'humanité les poings liés
Scotché à la lisière du bois
Petit poucet cherche pourquoi
Ses parents ont capitulés
Aux grands vents des communicants
De tous nos temples les églises
N'ont plus le grand des cathédrales
Au temps des anarchi-tectures
Et des lances pierres contre les murs
Les sacs de billes ont pris le large
Et les amours au coin des griffes
Toutes ces choses d'autrefois
Putain je ne vois plus la rive
Puisqu'il faut accepter du temps
L'évolution toujours plus bas
Au vulgaire des concessionnaires
Des libertés pour nos enfants
Il sera équipé c'est sûr
Pour parler à la terre entière
Mais n'aura rien à dire bien sûr
Que ce qu'il voit sur les écrans
Certains, les plus bourgeois, toujours, seront savoir garder leur plume
Quand le peuple verra ses ailes blessées sous le coup de l'enclume
C'est fini le temps des instruits
Le temps des populaires aussi
Fini le temps des littéraires
Au dessus des comptes bancaires
Et des lilas dans les bouquets
Oublié le temps des muguets
Je ne vois que les chrysanthèmes
Des orthographes dans les poèmes
Fini les latines, les Racines
Au bon dos de nos origines
Fini la parole sacrée
Bonjour la parole aux plus cons
Fini les « ni bon dieu ni maître »
L'heure est au client du paraître
Fini le temps de nos jeunesses
Fini le chant des rossignols
Fini « Salut à toi, mon frère »
L'heure est au champs des électrons
Abonnez-vous peuple de cons
Par satellites à d'autres cons
A chacun son bon mot bien sûr
Au libre échange du néant
Sûr c'est la liberté d'expression
Sûr c'est la liberté d'être con
La liberté d'être ignorant
Tous égaux dans le carnaval
Je sais mon ami, ca fait mal
Pour clamer à tous les faubourgs,
Surtout à tous les râteliers
Nos faiblesses et puis nos discours
Sur nos tristes identités
Salut à toi, frère de faubourg
Salut à toi, le bérurier
Salut à toi, frère de banlieue
Toi qu'on voudrait laisser pourrir
Dans le ghetto des consommants
Dans le ghetto des illettrés
Salut à toi, femme au combat
Toi dont la lutte a pris la rouille
Comment te dire mais de nos jours, Oui, les féministes manquent de couilles
Salut toi mon étoile au loin
L'illuminé de nos chemins s'éclairera bientôt je sais, si l'on n'en perd pas le parfum
Vigilances à tous nos esprits et feu de tous nos journalismes
Puisque toujours il faut combattre des nouveaux temples, les fascismes.