Michael Pitt : Interviews

Mike Pitt a recemment participé à une émission de MTV au Japon, ou il a longuement parler de ses influences et du film Last Days...
Lorsque le journaliste lui a posé des questions sur le futur album de Pagoda, il a juste laissé parler la guitare avec un petit morceau accoustique que vous pouvez découvrir sur la page d'accueil!
En tout cas moi, j'aime le riff de cette chanson!
Il promet cet album!

Dans ses influence si je me souviens, outre Nirvana il cite PJ Harvey, les Pixies, Fugazi, Sonic Youth, The Violent Femmes, John Bonham, The Police et Tom Waits...

Que du bon!
Il va ajouter une reprise d'un goupe à son album également, il en parle sur Pagoda online...

Ila a déja repris Hey Joe de Jimi Hendrix avec les Evil Twins pour je sais plus quelle BO, donc j'ai hate de voir la prochaine

ça sera pas "Hey Joe", car elle fait deja partie de la BO d'un film...
Il y aura pas mal de titres de son EP comme Fetus, Sadartha, I Do, Death to birth et puis des nouvelles chansons, comme "Happy song" et une reprise grunge...

Je suis pas certain que les titres de la démo "The Lonely Journey" se retrouve sur le nouvel album...
Pour la simple raison que Michael Pitt a indiqué de manière officielle qu'il avait composé une quarantaine de chansons, et qu'il en retiendrait entre 12 et 16 pour "House of Worship".
Parmi les titres qui sont certain de figurer sur l'album, il y a 3 chansons : "Happy Song", "Never Was" et "Gulp!"...

Dommage faudra compiler une fois acheté (vive le MP3).

Passque Fetus, I Do ou Sadartha elles déchirent quand même.

Song 1 est experimentale du coup en tant que chanson c'est pas très écoutable.

Death To Birth m'emmerde un peu je dois dire mais j'ai envie de gruuuuunge et pas de ballade acoustique ^^

That Day est très sympa pour une instrumentale

Et Muskra est chelou oO

Tu te trompes Junk!
Je viens de traduire l'interview dont tu parles! Et c'est vrai que Mike Pitt parle de 40 enregistrements, dont certain à l'état de simple jam. Mais parmi ceux la, il compte aussi Sadartha, Fetus, Death to Birth, I Do et Happy Song. A cela tu peux rajouter "Never Was" et "Gulp!", en effet.
Bref, c'est déja 7 titres de certain, auquel peut s'ajouter des instrumentals comme "That Day" ou des impros "Song 1"...
Un putain de bon album en perspective!

Ouais mais d'un coté je trouve dommage que la totalité des titres (ou presque) soit reprise sur l'album.

Si Pagoda nous refourgue un album 13 titres ou autour de ce chiffre, ca fait quasiment la moitié de l'album spoilé par l'EP.

Ils pourraient mettre d'autres titres que l'EP. Un EP en général, ca contient quelques titres d'un album plus des B-sides ou des roughs.

Et comme ca yaurait plus à découvrir :p

A mon humble avis, ils vont pas mettre tout les titres de l'EP, même si ça serait chouette. Peu de monde connaissent ces titres géniaux, et l'album "House of Worship" doit obligatoirement assurer.
Je pense comme Junkyard et Koma, c'est illogique de produire un album dont tout les titres circulent déja!
En plus Michael Pitt sur MTV a déclaré que "The Lonely Journey" donnait un avant-gout de leur travail sur "House of Worship"...
A part "Happy Song", aucunes autres chansons de ce premier album n'est encore connu... voila la vérité dans cette affaire.
Il faudra patienter.

On le saura bien un jour de toute manière

question: Quel est la différence entre Démo, maquette et EP...(je sais je suis une inculte, mais bon je me coucherai moins bête ce soir.)

Une démo, c'est une ébauche de chanson, enregistrée sans mixage ou qui n'est pas la version finale. Une maquette c'est la même chose.

Les deux termes peuvent désigner un album, dans ce cas c'est un album amateur fait en autoprod et distribué dans la ville/la région.

Un EP c'est un mini album (un album c'est un LP), qui sort généralement avant un album pour le promouvoir (j'ai par exemple acheté l'EP de Asyl avant l'album), et qui contient donc une ou deux chansons de l'album, accompagnées en général de B-sides, d'inédits, de démos, de live ou de clips vidéos pour combler. La durée est en générale inférieure à 20-30 min. sur un EP.

Merci Koma pour ta réponse, je pourrais frimer dans les soirées maintenant...

fish's not dead a écrit:

(à ne surtout pas regarder avec des groupies, elles risqueraient de tomber en extase devant chaque petit bout de fesse ou de sexe que nous dévoile chacun des acteurs )size=12][/size]

hum....tu as réveillé ma curiosité Fish....

Citation :

Michael Pitt et la capture du vrai

Quand on lui demande son âge, il baisse la tête, se gratte un peu les cheveux, hésite encore et, finalement, propose 24. "Oui, ça doit être ça, 24 ans." Un cardigan en laine marron jeté sur un vieux T-shirt bleu troué, les yeux bleus perdus dans le vague, la voix douce, Michael Pitt ne semble pas totalement sorti de son personnage de Blake. A moins que ce personnage ne soit avant tout le sien.
Il l'a travaillé pendant plus de deux ans, lisant beaucoup de documents sur Kurt Cobain et la musique, échangeant des idées avec Gus Van Sant. Pour mieux oublier au moment du tournage, même si le mimétisme avec le chanteur de Nirvana est troublant. "Il n'y avait pas de scénario, dit-il. Le personnage s'est constitué de manière organique, avec ce qui avait sédimenté."

Vingt-quatre ans donc, et l'air perdu, mais déjà une riche filmographie, dans une veine auteuriste oscillant entre trash et glamour. Il a 18 ans lorsqu'il fait la connaissance de Gus Van Sant, et, depuis, celui-ci l'a "beaucoup aidé, à la fois sur le plan personnel et dans - sa - carrière" . En 2000, il le fait jouer dans A la rencontre de Forrester. Michael Pitt a joué chez Larry Clark (Bully), Barbet Shroeder (Calculs meurtriers), John Cameron Mitchell (Hedwig and the Angry Inch), M. Night Shyamalan (Le Village), Bernardo Bertolucci (The Dreamers).

Et Asia Argento (Le Livre de Jérémie). Déterminé à passer un jour derrière la caméra, Michael Pitt ne cache pas son admiration pour l'actrice et réalisatrice italienne : "On peut trouver sa façon de faire chaotique. Mais pour moi, ce qu'il y a de plus important dans le cinéma, c'est de capturer ce qui est vrai. Et le plus souvent, cela arrive par accident. Avec Asia Argento, les accidents ne manquent pas."

Pour l'heure, il se consacre surtout à la musique. "Je sens que c'est une bête plus jeune." Il est l'auteur de Death to Birth, la ballade qu'il chante magistralement dans le film, et d'un morceau qu'il y improvise. Il est le chanteur et guitariste de Pagoda, un groupe de rock tendance punk dont le premier album, House of Worship, est sur le point de sortir.

Isabelle Regnier
Article paru dans l'édition du 14.05.05 LE MONDE

Citation :

La bouche en Kurt

Michael Pitt, 24 ans, fantôme rock chez Gus Van Sant, et adepte du film d'auteur.

Par Sabrina CHAMPENOIS

vendredi 13 mai 2005 (Liberation - 06:00)

on croyait savoir deux ou trois choses de Michael Pitt : constamment out, cumulerait les «in» : ingérable, instable, indiscipliné, inintelligible... Très proche du Blake qu'il interprète dans Last Days, de Gus Van Sant, il pousserait la ressemblance jusqu'à fumer plus que la moquette, ferait tourner toute interview à l'odyssée : rendez-vous reportés voire zappés, propos erratiques entrecoupés de rots... Ce qu'on a vu : un garçon solaire, d'une beauté et d'une douceur renversantes.

Au cordeau. Il arrive à l'heure, le regard baissé comme on dit que l'ont les gens timides. Il fait un mètre quatre-vingts mais, légèrement voûté, paraît plutôt frêle, son tee-shirt découvre des épaules de postadolescent. «Je préférerais être ici en tant que réalisateur, souffle-t-il d'emblée. D'un acteur, on attend tellement qu'il soit très beau, charismatique.» On lui dit qu'il l'est, il répond merci avec un sourire, cette fois sans que l'oeil translucide ne cille. Michael Pitt, annoncé comme le loup dans la bergerie, rebelle réfractaire au carcan hollywoodien, serait-il en train de jouer le numéro du beau gosse mal à l'aise avec son image ? «Les médias, je n'ai rien contre, mais faut pas essayer de me baiser...» Pour l'heure et même s'il n'a «pas fermé l'oeil de la nuit», il semble s'accorder du planning au cordeau qui l'attend pendant ses quatre jours de Croisette.

Michael Pitt n'a clairement pas envie de se remettre déjà de son second tournage avec Gus Van Sant (après un petit rôle dans Forrester en 2000). Errer, marmonner, se tenir à l'écart des autres, rien ne lui a été difficile sous la houlette du cinéaste auquel il est lié d'amitié depuis 1997 et qu'il considère comme «le meilleur réalisateur américain actuel» : «Je ne me suis pas spécifiquement préparé, j'ai lu quelques livres sur Kurt Cobain, dont j'étais déjà fan. Il n'y avait pas de script, nous ne parlions pas de faits précis, on a juste beaucoup discuté d'états d'esprit, d'ambiances.» Sinon, les habits, ce sont les siens (ceux du jour pourraient d'ailleurs faire l'affaire), sauf la robe, «qui est une idée de Gus... Moi, je ne m'habille en fille que pour le plaisir de ma petite amie» ­ un temps, a-t-on entendu ici et là, elle fut Asia Argento, présente dans Last Days et qui l'a dirigé dans le Livre de Jérémie ; on se gardera de vérifier («faut pas essayer de me baiser»). Et apparaître nu ? «Ça ne me pose pas problème, ça me fait même plaisir d'aller contre le puritanisme américain débile, qui censure ce genre de scènes mais pas celles de tueries.»

Leitmotiv. A poil, c'est sans doute comme ça que le grand public, en tout cas en France, a commencé à se souvenir de Michael Pitt : dans The Dreamers, de Bernardo Bertolucci (2003), il joue un jeune Américain qui découvre simultanément Paris en plein Mai 68, la cinéphilie et le triolisme dans les bras d'une fratrie incestueuse interprétée par Louis Garrel et Eva Green. Deux fils et fille de... (Philippe Garrel et Marlène Jobert), quand lui sort de nulle part. Soit West Orange, New Jersey. Ses parents sont mécanicien et vendeuse dans un magasin de vêtements familial ; il a un frère et deux soeurs. A 10 ans, il décide de devenir acteur, à 16 il part pour New York (où il vit toujours), s'inscrit à un cours d'art dramatique, fait le coursier à vélo pour joindre les deux bouts. Figurations dans des petits films indépendants ou des téléfilms, il fait ses gammes jusqu'en 1999, où sa prestation dans une pièce de théâtre jouée off Broadway lui ouvre les portes de la télé : le rôle d'une graine de champion de football américain dans Dawson, série culte autour d'un groupe d'ados... Ce créneau teenage a servi de tremplin à d'autres ­ Depp, Di Caprio, Brad Pitt... Lui le plaque au bout deux saisons. «Ils ne faisaient que me répéter : "Sois heureux, sois heureux..." La télévision, je veux bien, mais de qualité.» Tourner dans «de bons films, pas le truc débile américain» revient sans cesse dans la bouche charnue. Un leitmotiv que confirme sa filmographie résolument arty : Larry Clark, James Cameron Mitchell, Faye Dunaway, Tom DiCillo, Julian Goldberger, Barbet Schroeder...

Après Cannes, Michael Pitt entend d'abord se consacrer à la musique : le fan de Lou Reed et d'Iggy Pop, qui chante à deux reprises sur la BO de Last Days, finit d'enregistrer un premier album avec son groupe, Pagoda, et voudrait enchaîner avec une tournée. «Tant que je suis jeune et que j'ai cette énergie, il faut que j'en profite.» Il venait d'avoir 24 ans, il était beau comme un enfant...

Déja vieux, mais j'aimais bien.

>> Il est le chanteur et guitariste de Pagoda, un groupe de rock tendance punk dont le premier album, House of Worship, est sur le point de sortir.

Isabelle Regnier
Article paru dans l'édition du 14.05.05 LE MONDE

je bute sur "sur le point de sortir".
hum.
the dreamers est trééés bien. (L)

tu complètes tu complètes. =)
oh putaiin michael pitt. mais quel charisme mes enfants. <69

punaise au début j'avais fait gaffe que c'était des vieux articles et je me suis dit, 24 ans? heu il sait plus le compter le petit, il est plus vieux que ça normalement.
bon sinon certes ils sont bien sympa ces 2 articles et j'ai comme l'impression que les 2 journalistes sont tombées sous son charme lol en tout cas c'est que du positif dedans.
ça serait quand même sympa de trouver des articles plus récents ou on parle plus de pagoda.
oui je sais j'ai qu'à chercher lol

Je cherche, je cherche, mais jusque là...

La presse a du se lasser des attentes, et sans doute verra-t-on des articles dessus quand le LP sera sorti...

oui. i hope.
de ttes façons les journalistes c'est des greluches.

-genre j'en suis une t'sais____-

chui trop rapide et trop douée

Citation :

Dans le plus grand secret, François Girard tourne présentement son prochain film dans la campagne entourant Matsumoto, une petite ville située au centre du Japon. Il s'agit de l'adaptation du best-seller Soie d'Alessandro Baricco, traduit en 26 langues. La Presse a été le seul média en Amérique du Nord à pouvoir se faufiler dans les coulisses de cette coproduction de 26 millions, financée par le Canada, l'Italie et le Japon.


Assis au bar d'un hôtel BCBG de Matsumoto, Michael Pitt détonne avec son parka vert armée, ses vêtements troués et sa tuque rayée, qu'il cale sur sa chevelure blonde et rebelle.


La journée de tournage à Iriyamabe, à 30 minutes de route de Matsumoto, a été ardue et l'acteur de 24 ans a participé à toutes les scènes, sans exception. Son horaire du lendemain ne lui laissera guère plus de répit: la production exige sa présence sur le plateau à 5 h 30 précises.

Michael Pitt doit maintenant se prêter au jeu de l'interview, ce qui ne lui plaît pas particulièrement. «Je ne suis vraiment pas bon en entrevue», lance-t-il en introduction, tout en s'allumant une cigarette. Le cinéaste québécois François Girard, qui le dirige dans l'adaptation du roman Soie d'Alessandro Baricco, nous avait bien avertis: «Michael, c'est un contemplatif. Tu t'assois avec lui, tu lui parles et la réponse vient dix secondes plus tard. Il est très intelligent et a des instincts d'artiste qui sont remarquables. Mais ce n'est pas un bavard.»

Comme pour un petit animal sauvage, il faut mettre du temps pour apprivoiser l'acteur américain, le seul de sa nationalité dans toute l'équipe de Silk. «Je suis habitué d'être le seul Américain sur un plateau. Le fait que Silk ne soit pas un film américain m'a beaucoup plu», glisse-t-il d'une voix monocorde.

Mis à part The Village de M. Night Shyamalan et Murder by Numbers de Barbet Schroeder, la filmographie de Michael Pitt ne contient que très peu de superproductions hollywoodiennes. Il s'agit plutôt d'une succession de films indépendants, réalisés par des cinéastes talentueux. On pense ici à Bully de Larry Clark, The Dreamers de Bernardo Bertolucci et Last Days de Gus Van Sant, où Michael Pitt a interprété un personnage calqué sur Kurt Cobain, défunt leader du groupe Nirvana.

Timide, Michael Pitt déteste le star système et ses mondanités superficielles. «Je ne suis pas certain d'avoir une relation avec Hollywood. Je n'y vais jamais. J'essaie de m'en tenir le plus loin possible, car ça me fait haïr mon travail», indique-t-il sur un ton calme.

Quand on lui fait remarquer que Hollywood ne produit pas que des navets, il renchérit: «Ce n'est pas seulement les films de Hollywood, même si la plupart sont pourris, ce sont aussi les gens, l'attitude et les valeurs. Ça me déprime. Ce n'est pas très sain pour moi», explique le résidant de Brooklyn, qui a grandi au New Jersey.

Son seul flirt avec la grosse machine fut un rôle épisodique dans le feuilleton pour ados Dawson's Creek. Il y a joué le footballeur Henry Parker aux côtés de Katie Holmes, connue aujourd'hui comme étant madame Tom Cruise.


La musique


En entrevue, Michael Pitt garde la tête baissée, replace mécaniquement une mèche de cheveux derrière son oreille et s'amuse à faire glisser un cure-dent aux quatre coins d'un petit bol en céramique. Malgré tout, il est étonnamment sympathique. Et surtout, très charismatique.

«Michael est frais par rapport au métier. Il est dans un moment d'explosion. Ce n'est pas un carriériste. Il ne suit pas la logique de devenir la première star de Hollywood. Il est assez suspicieux du monde du cinéma, très retranché dans la musique avec son groupe, Pagoda», note le réalisateur François Girard.

Avec le cinéma, la musique est un des sujets qui passionnent Michael Pitt. Comme influences, il cite PJ Harvey, Nirvana, Sonic Youth, The Pixies et Black Sabbath, ce qui se situe à des années-lumières de l'aliénante musique brésilienne qui joue en boucle au bar de l'hôtel.

Dans Pagoda, Michael Pitt chante et gratte la guitare. Le premier disque du groupe, qui rappelle le son grunge de Seattle du début des années 90, sortira en juin et une tournée s'en suivra. «J'aimerais beaucoup venir jouer au Canada», note l'acteur.


Le temps d'une pause


Et après Silk? «Je pense que j'ai besoin d'une pause. Je ne fais pas beaucoup de films, mais quand j'en choisis un, je m'investis à 100 %. Silk, c'est beaucoup de travail. Les heures sont longues. Mais j'adore quand c'est difficile. Sinon, il n'y a pas de plaisir», souligne Michael Pitt, qui séjourne au Japon avec sa copine Jaime, une grande brune filiforme qui a déjà été mannequin.

«Michael Pitt me fait penser à un jeune River Phoenix dans My Own Private Idaho. À l'écran, il peut paraître angélique et le moment d'après, il se transforme en un être dur et renfermé», souligne Camela Galano, responsable de la distribution internationale pour le studio New Line.

Dans Silk, film campé à la fin du XIXe siècle, Michael Pitt incarne Hervé Joncour, un commerçant français qui voyage jusqu'au Japon pour y acheter de précieux oeufs de vers à soie. Une idylle impossible naîtra entre lui et une mystérieuse Japonaise, qui hantera ses pensées pendant plusieurs années.

Tous les jours, Michael Pitt doit donc délaisser ses vêtements grunge pour enfiler son costume de marchand d'époque, soit des grosses bottes de paille, un chapeau asiatique, une sorte de kimono beige et un manteau en poil brun.

Pendant les pauses, Michael renfile sa tuque et fume des cigarettes à la chaîne avec l'équipe technique. Il s'assure de la bonne prononciation de ses dialogues en japonais et regarde ce qu'il vient de tourner avec François Girard.


Le Tom Hanks japonais


Si la star américaine de Silk est Michael Pitt, la star nipponne est, sans contredit, Koji Yaku- sho, vu récemment dans Memoirs of a Geisha de Rob Marshall.

En 1996, Koji Yakusho a connu la gloire au Japon en jouant dans Shall We Dance, un film que les Américains ont refait en 2004 avec Richard Gere et Jennifer Lopez. Ici, il est considéré comme le Tom Hanks japonais. «Koji, c'est un prince, c'est un champion», note François Girard.

Dans Silk, Koji Yakusho, 50 ans, prend les traits de Hara Jubei, un entremetteur qui facilite les échanges commerciaux d'Hervé Joncour. «François Girard est un réalisateur extrêmement patient. Je lui fais entièrement confiance», dit Koji Yakusho, dont les propos en japonais ont été traduits par un interprète.

Koji Yakusho a aussi décroché un rôle dans Babel, le dernier film du réalisateur mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu (21 Grams, Amores Perros), qui met en vedette Brad Pitt, Cate Blanchett et Gael Garcia Bernal.

Quand on lui demande lequel des Pitt (Michael ou Brad?) est le meilleur acteur, Koji Yakusho éclate de rire. «C'est Michael, parce que dans Babel, je n'ai pas partagé de scène avec Brad. Michael, c'est un naturel», répond-il.

Dans le rôle de la femme dont Hervé Joncour tombe amoureux, François Girard a choisi, après avoir vu une centaine d'actrices, la belle Sei Ashina, 22 ans. Inconnue au Japon, la comédienne n'a que très peu d'expérience, mis à part un rôle dans une série télé de science-fiction de série B.

Toutefois, elle a rapidement adopté des réflexes dignes des plus grandes stars. Lorsque nous avons voulu l'interviewer une première fois, elle nous répondu qu'elle devait d'abord se laver les cheveux. Revenez pendant le lunch, nous a-t-elle avisé. À l'heure du lunch, nous revoilà donc, mais la belle Sei n'a pas terminé son repas. Pendant 30 minutes, elle finira son assiette devant nous, avant de finalement accorder son entrevue.

«C'est vraiment intéressant de travailler avec Michael Pitt. Il a des yeux bleus magnifiques. Je suis fascinée par ses yeux», dit-elle, en japonais.

Sachez que le film préféré de Sei Ashina est Saw et qu'elle espère que Silk lancera sa carrière internationale. «Quand j'ai été choisie, je n'y croyais pas. C'est vraiment une expérience incroyable», ajoute-t-elle, avant de retourner se faire coiffer.

je l'ai pas encore lu alors je sais pas trop ce que ça vaut mais au moins c'est "récent". 23 mars 2006

et j'ai aussi trouvé u petit article sans grand intéret mais qui date du 25 janvier dernier. je vous mets le lien http://www.ramdam.com/actu/2007/06213.htm


sur allociné:

Citation :

Alors qu'Ewan McGregor est pressenti pour incarner Kurt Cobain dans un biopic, l'acteur Michael Pitt, héros de "Last Days", vient d'enregistrer son premier album avec son groupe Pagoda.

Sortez vos chemises à carreaux et rangez vos shampooings, le grunge pourrait bien revenir à la mode. On annonce en tout cas la mise en chantier d'un biopic consacré à Kurt Cobain, le leader aussi charismatique que tourmenté du groupe Nirvana, une des dernières icônes du rock'n'roll, qui mit fin à ses jours en 1994. Sa sulfureuse veuve Courtney Love vient d'acquérir les droits de Heavier than heaven, une copieuse biographie parue en 2001, en vue d'une adaptation sur grand écran. Selon le tabloïd britannique Daily Express, Ewan McGregor (qui campa un simili-Iggy Pop dans Velvet Goldmine) serait pressenti pour jouer le rôle de l'auteur de Smell like teen spirit. Une information à prendre avec prudence, aucun réalisateur n'ayant encore été désigné.

Et à propos de Nirvana, Michael Pitt, qui incarna une rockstar à la dérive fortement inspirée par Kurt Cobain dans Last Days de Gus Van Sant, vient d'enregister, avec son groupe Pagoda, son premier album, sobrement intitulé... Pagoda. A Cannes en 2005, le comédien s'était fendu d'une performance live qui fit sensation auprès de la faune branchée de la Croisette. Gage de crédibilité, le disque, qui devrait être disponible en février Prochain, sortira sur Ecstatic Peach, le label de l'influent membre de Sonic Youth Thurston Moore, lequel fut d'ailleurs consultant sur le film de Van Sant.

Julien Dokhan

j'aime bien ewan mcgregor mais je doute qu'il soit convainquant dans ce role personnellement.

petit article qui date du 1 février.
http://www.mp3.com/news/stories/8502.html
si yen a qui veulent que je le traduise dites le et je le ferai ce week end.

Citation :

Le cinéaste québécois François Girard, qui le dirige dans l'adaptation du roman Soie d'Alessandro Baricco, nous avait bien avertis: «Michael, c'est un contemplatif. Tu t'assois avec lui, tu lui parles et la réponse vient dix secondes plus tard. Il est très intelligent et a des instincts d'artiste qui sont remarquables. Mais ce n'est pas un bavard.»

Mort de rire, c'est trop ça ! Dans les interviews sur Last Days qui était passé sur Canal +, on aurait dit un 0.5 de tension / un mec qui vient de se shooter trois fois avec de la pure

Citation :

On pense ici à Bully de Larry Clark, The Dreamers de Bernardo Bertolucci et Last Days de Gus Van Sant, où Michael Pitt a interprété un personnage calqué sur Kurt Cobain, défunt leader du groupe Nirvana.

Bully et The Dreamers sont énormes. Y'a aussi un film policier basique où il joue un intello lycéen qui va tuer une fille avec un lycéen sportif populaire des filles et tous deux vont jouer avec la police grâce à leur "crime parfait", mais j'ai oublié son nom, vu un soir à la télé.

Citation :

Quand on lui fait remarquer que Hollywood ne produit pas que des navets, il renchérit: «Ce n'est pas seulement les films de Hollywood, même si la plupart sont pourris, ce sont aussi les gens, l'attitude et les valeurs. Ça me déprime. Ce n'est pas très sain pour moi», explique le résidant de Brooklyn, qui a grandi au New Jersey.

Moi qui pensait au départ qu'il avait surtout ce look pour l'attitude, ça me conforte de savoir qu'il est finalement assez intègre dans ses idées

Citation :

Dans le rôle de la femme dont Hervé Joncour tombe amoureux, François Girard a choisi, après avoir vu une centaine d'actrices, la belle Sei Ashina, 22 ans. Inconnue au Japon, la comédienne n'a que très peu d'expérience, mis à part un rôle dans une série télé de science-fiction de série B.

Toutefois, elle a rapidement adopté des réflexes dignes des plus grandes stars. Lorsque nous avons voulu l'interviewer une première fois, elle nous répondu qu'elle devait d'abord se laver les cheveux. Revenez pendant le lunch, nous a-t-elle avisé. À l'heure du lunch, nous revoilà donc, mais la belle Sei n'a pas terminé son repas. Pendant 30 minutes, elle finira son assiette devant nous, avant de finalement accorder son entrevue.

«C'est vraiment intéressant de travailler avec Michael Pitt. Il a des yeux bleus magnifiques. Je suis fascinée par ses yeux», dit-elle, en japonais.

Sachez que le film préféré de Sei Ashina est Saw et qu'elle espère que Silk lancera sa carrière internationale. «Quand j'ai été choisie, je n'y croyais pas. C'est vraiment une expérience incroyable», ajoute-t-elle, avant de retourner se faire coiffer.

En gros, elle a déja des caprices de stars, la seule chose qu'elle remarque chez Micky c'est ses yeux et sa connaissance cinématographique s'arrête à Saw en référence.

Connasse.

Citation :

Alors qu'Ewan McGregor est pressenti pour incarner Kurt Cobain dans un biopic,

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH.

Y'a un film sur Cobain ? Ou ou ou ou ?

(en plus, Ewan, il roxxe, quoique je trouvais en mattant Lost que si le mec qui joue Sawyer perdait un peu de sa musculature, il avait trop une gueule et un regard à jouer Cobain )

Citation :

Sortez vos chemises à carreaux et rangez vos shampooings, le grunge pourrait bien revenir à la mode.

Pitié non.

Même pas foutu d'orthographier teen spirit correctement. On voit les références du mec qui sait pas de quoi il parle.

Pour Heavier Than Heaven, le livre est sorti en France, traduit par "Plus Lourd Que Le Ciel". C'est sans aucun doute aujourd'hui le meilleur livre sorti sur Cobain avec son journal, et l'un des meilleurs sur Nirvana.

Par contre, une biopic hollywoodienne, je déchante déja, on peut s'attendre à une belle merde faite pour ados de 13 ans.

Quoique en revoyant Walk The Line ou Ray, y'a de l'espoir.

A noter que Velvet Goldmine est génial lui aussi, courez le voir.

Citation :

Pagoda. A Cannes en 2005, le comédien s'était fendu d'une performance live qui fit sensation auprès de la faune branchée de la Croisette

BORDEL.

Ils ont joué à Cannes >< ?



Article de Pioups posté au dessus : J'ai un peu de mal, et la flemme d'aller chercher mon dico, donc si le Veau ou Pioups veut corriger, ils sont bienvenus.

Citation :

Le petit montant d'Holywood Michael Pit présente dans un showcase ses racines musicales et bascule de l'acteur au rocker.

Il n'est pas facile de donner un visage précis (straight edge) de la musique venue d'Holywood. Nous avons tous souffert à travers le vide et la médiocrité générés par des acteurs TV et de films qui se sont pris pour des rockstars.

Jared Leto en est le parfait exemple. Pas de surplus d'eyeliner, de mitaines ou de cocaïne ne me convaincra que 30 Seconds To Mars n'est rien de plus qu'une merde menée par son ego, et formulée par le CEO du Topic Chaud (Hot, vous voyez quoi. Par contre, le CEO, chais pas ce que c'est...). Mais occasionnellement nous sommes confrontés à un type celluloide (?) qui peut écrire et pratiquer de la musique décente.

Une occasion arrive on dirait. Vous connaissez peut être Michael Pitt par son rôle dans Hedwig & The Angry Inch, Bully, ou Last Days, le film 2005 de Gus Van Sant. C'est du dernier film que proviennent certains extraits de Pagoda.

Deux des chansons du groupe furent utilisées dans le film, et une dans une scène clé, Blake (role de Michaell) jouant une compo originale de Pitt appelée Death To Birth. Le film a aussi mené Pitt dans les lives de Sonic Youth, dont les frontmen sont le couple marié Kim Gordon & Thruston Moore -message subliminal de Koma : écoutez Sonic Youth merci-.

Moore a tellement tripé avec Pitt qu'il lui a offert de produire son album premier du groupe. Il est somple de voir pourquoi Moore est attiré par Pagoda. La plupart des fans de Sonic Youth sont conscients de la relation intime que Moore entrenait avec Kurt Cobain, le défunt leader de Nirvana -on parle d'amitié et de respect mutuel, pas d'actes sodomites, les pervers- (pour info, SY est un des groupes idolatrés par Kurt), qui fut l'inspiration de Blake, rôle de Michael Pitt dans Last Days.

Michael sonne beaucoup comme Cobain, et en fait, la musique du groupe est réminéscente de celle de Nirvana. Il ne faut pas dire que Pagoda est une copie carbone du groupe / un mauvais pompage, mais s'interroger si le groupe a touché un sentiment passé de Moore, peut être pour créer une relation d'enregistrement qui ne se serait pas faite dans d'autres conditions.

Quoiqu'il en soit, Pagoda nous abreuve de 10 chansons chargées en émotions qui varient dans les structures et instrumentations et affluent de différents styles musicaux en influences. Souvent l'album nage de charges violentes à des trucs plus blues aux [numéros hash den de l'Europe de l'Est ?].

Du bon matos tout le long, et le bouche à oreille dans les rues affirme que le groupe déchire en live. En fait, je vous recommande de regarder quelques uns de leurs lives, dont un appelé "Pagoda" à l'Ecstatic Peace, j'espère juste que le bruitfinissant continuera 15 autres minutes.